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Publications Recherche et Projets

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Livre

« Psyché & Thémis, éléments de droit pour la pratique du psychologue », auto-édition, 2014.

Victime de son succès, aujourd'hui uniquement disponible en E-book. Contactez-moi pour en savoir plus.

Quatrième de couverture

Psyché, allégorie de l’âme, et Thémis, déesse de la justice, toutes deux figures de la mythologie grecque, ne se sont jamais rencontrées.
Est-ce à dire que la justice et la psychologie n’ont pas à se croiser ?
Assurément non, si l’on prend en considération que le psychologue est soumis, comme tout citoyen, à la loi de son pays, puisque sa pratique s'inscrit dans une réalité sociale. Cependant, si le psychologue a à se préoccuper de la loi, ce n’est pas uniquement
par peur de sanctions judiciaires, mais parce que la législation peut éclairer sa pratique et sa réflexion déontologique.

Les règles de déontologie insistent d’ailleurs sur la connaissance et le respect des dispositions légales et réglementaires. Cependant, force est de constater que l’accès au droit et la connaissance de ces dispositions restent difficiles.
Cet ouvrage rassemble les principaux textes de lois et de règlements qui peuvent concerner la pratique du psychologue. Ces éléments de droit lui permettront d’acquérir les repères juridiques primordiaux, nécessaires pour régler ses choix dans l’exercice professionnel, en prenant conscience de ses devoirs et responsabilités, mais également de ses droits.


Gaëlle Bianchi-Simon est psychologue. Elle exerce en pédopsychiatrie et en libéral. Elle s’intéresse à l’impact des politiques actuelles sur la clinique et sur la pratique professionnelle. A ce sujet, elle a publié l’article « le désir de l’analyste à l’épreuve de l’économie néolibérale de la santé » dans le journal de la FEDEPSY, Analuein, n° 20 (Juin 2013). Pour étayer ses recherches, elle a entrepris l’étude du droit, en auditeur libre, à l’université Sorbonne, Paris 1. Elle est également assesseur au Tribunal Pour Enfant de Montbéliard.

Article

« Le désir de l’analyste à l’épreuve de l’économie néolibérale de santé »

Analuein, journal de la FEDEPSY, n°20, 2013.

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Recherche doctorale

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Recherche-action menée en service de pédiatrie.

L’action introduite sera le projet de conception d’un programme d'Education Thérapeutique (ETP) en faveur des patients anorexiques avec la pensée et la méthodologie du design.

  • Objectif principal : documenter l’appropriation de la pensée, la méthodologie et les outils du design par une équipe soignante ne comprenant pas de designers de formation en son sein et l’impact de cette expérience sur les pratiques professionnelles globales et les parcours de soin.

  • Objectif secondaire : étudier le potentiel thérapeutique de cette expérience de design participatif pour les patients et leur entourage (position de métacognition, processus créatif, dimension de pair-aidance, modification de la relation patient/soignant).

Projet création
Agence design innovation sociale

L’atelier des possibles sera une agence de design et d’innovation autour des questions de santé. Il accompagnera, avec les outils du design, ceux qui prennent soin des autres, de la formulation de l’idée à la concrétisation de leurs projets à impact social. Le Design social représente pour moi une extension professionnelle. En effet, il s’agit ici de porter l’attention, non plus sur un sujet, le patient, mais sur les écosystèmes, les environnements dans lesquels nous vivons. La crise covid et les confinements nous ont d’ailleurs rappelés récemment l’impact qu’ils peuvent avoir sur notre santé mentale. Le design est une discipline qui vise l’ « amélioration de l’habitabilité du monde » (Findelli) et qui travaille à construire des futurs plus désirables. Nous percevons ainsi l’immensité des perspectives qui s’ouvrent au design dans le champ social du « care » (prendre soin) et de la santé, que l’on considère les institutions en grande difficulté actuellement (hopitaux, secteurs social et médico-social, administrations) ou les initiatives citoyennes visant à refonder le lien social et le mieux vivre ensemble. Le design, méthodologie de conception, permet d’apporter des solutions durables en réponse aux petits et gros problèmes du quotidien. Il repose sur des principes fondamentaux qui le rendent particulièrement pertinent dans le champ du Care : -Le design est centré sur l’humain : les utilisateurs et parties prenantes sont repositionnés au centre de la démarche, -Il permet la construction de récits communs : la parole est redonnée aux acteurs autour de leur expérience. Ils retrouvent alors une position active. -Il utilise la visualisation des données, comme support d’interaction entre les parties prenantes au projet. La visualisation permet la synthèse et la présentation d’informations, mais aussi la construction d’un sens partagé entre tous. -Il se sert de la mise en pratique concrète, du « faire ». Il y a construction matérielle de la proposition de solution. -Il pratique ensuite, à partir de l’artefact créé, l’expérimentation et l’itération (amélioration), ce qui garantit un résultat pertinent. L’erreur n’est pas considérée comme un échec, mais comme une opportunité d’apprentissage. Le design partage aussi beaucoup de valeurs communes avec le monde du soin : L’empathie, l’observation documentée, l’approche holistique, la confiance, le respect.

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Services proposés

Mission

Recherche et Développement

- Développement, en interne, de projets d’innovation sociale, par le design, au service de l’intérêt général, en réponse à une problématique sociale (Centre de consultation psychologique solidaire, par exemple) - Mise en réseau des innovations avec l’écosystème territorial (Living lab, par exemple) - Production de connaissances à partir des différents travaux menés et de l’expérience accumulée, afin d’améliorer les actions proposées

Mission

Conseil aux Institutions

En cette période difficile pour toutes les institutions publiques, le design peut contribuer à la restauration d’un lien d’attachement entre les agents et leurs institutions, et notamment entre les soignants et l’hopital. En effet, partant de l’intention, partagée par toutes les parties prenantes, d’améliorer la vie quotidienne des patients et soignants, le design a la capacité de produire du sens, de la confiance, de la réassurance, de la dignité, en réduisant la dissonnance cognitive entre ce qui devrait être, et ce qui est. En repartant du terrain et de l’expérience des soignants et des patients, par une approche empathique et partenariale, le design développe une manière de penser et de faire autrement, pour répondre au besoin, résoudre les problèmes du quotidien et, in fine, améliorer la prise en charge et le parcours du patient au cœur de l’institution. Les impensés, pouvant être dommageables, sont révélés. On perçoit, à nouveau, les irritants qui étaient devenus invisibles, dans la routine du quotidien. La relation patient/soignant et l’alliance thérapeutique en sortent renforcées. En récupérant une certaine autonomie pour prendre des initiatives et une capacité d’agir, les équipes retrouvent de l’énergie, du sens et une meilleure qualité de vie au travail. L’intensité émotionnelle partagée au cours d’un projet de design renforce le sentiment d’appartenance à l’équipe. La réalisation de la solution, quelle qu’elle soit (nouveau service, réorganisation…), rend fier et s’inscrit dans l’histoire du service. Ces expériences de projets avec la pensée du design tendent également à induire un changement culturel plus profond dans l’institution. En effet, selon Stéphane Vincent de la 27ème région, « la pratique du design fait passer d’un modèle d’expertise à un modèle d’ingéniosité basée sur l’enquête de terrain, associant les parties prenantes, le faire et l’expérimentation ». L’organisation peut devenir plus transversale et agile. La mission de l’atelier des possibles consistera principalement à faire la traduction entre langage du design et langage hospitalier En fonction des demandes institutionnelles et après une analyse préalable de faisabilité au sein des organisations, l’atelier des possibles créera un programme d’intervention sur-mesure. L’atelier des possibles pourra accompagner les institutions pour explorer une idée d’innovation, définir un projet jusqu’à sa mise en oeuvre durable, co-concevoir des solutions de santé pour et avec les patients, élaborer des scénarii d’usage ou des scénarii prospectif. L’atelier des possibles pourra également sensibiliser les équipes à la pensée design par le biais de formation-action ou de séminaires d’innovation. Dans ces formations, les apprenants expérimenteront le projet de design de A à Z, à partir d’un sujet fictif ou issu de leur univers professionnel. L’expérience du projet de design étant apprenante en elle-même. L’objectif sera de former des ambassadeurs du design dans l’institution. Ceux-ci pourront utiliser la pensée et la méthodologie du design pour innover sur des problématiques du terrain insitutionnel, posant ainsi les prémisses d’une communauté interne innovante et apprenante. L’atelier des possibles pourra également accompagner les institutions dans le déploiement de leur démarche d’innovation. Selon leurs perspectives institutionnelles, nous nous emploierons à créer un environnement capacitant, afin de révéler les idées innovantes portées par les agents, de leur apporter la méthodologie de conception issue du design, de les accompagner dans la concrétisation de leurs idées, de les mentorer dans une optique d’autonomisation dans la démarche d’innovation, d’impulser une dynamique intrapreneuriale et/ou de développer un véritable service d’innovation au sein de votre organisation. Il s’agira toujours de soutenir les projets, sans se substituer aux acteurs, et de contrdibuer à développer une culture de l’innovation à sein des organisations.

Mission

Création et animation d’une communauté soignante innovante

- La formation de sensibilisation à la pensée design Le but de la formation est de libérer les capacités créatrices spontanées et le pouvoir d’agir des acteurs de terrain. Elle est orientée action. C’est à dire qu’elle permet aux apprenants de faire l’expérience d’un projet de design. Après une phase d’immersion et d’exploration du terrain, il s’agira de cerner un problème auquel les apprenants souhaitent trouver une solution. Les temps d’ateliers permettront ensuite de chercher des solutions au problème et d’explorer les mécanismes de l’intelligence collective, du travail collaboratif et de la créativité. Il s’agira ensuite de retenir une solution et de la prototyper, afin de l’expérimenter pour la tester et apprendre en vue de l’améliorer. - L’incubation de projets d’innovation sociale : Par l’accompagnement des porteurs de projets, de l’idée au déploiement de la solution sur le terrain. Ainsi que la recherche de modèles économiques pertinents issus de l’économie sociale et solidaire.

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